SERGE LAPISSE -FRANCIA- En francés.

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Serge Lapisse, de nationalité française, écrivain humaniste, poète, philosophe, docteur en droit, vit à Pessac en Gironde. Il se lance dans l’écriture voilà une quarantaine d’années et montre les modifications lui paraissant aujourd’hui nécessaires dans les comportements humains. Son premier ouvrage, La Médecine du Travail, a été considéré comme un ouvrage de référence par le conseiller technique du ministre du travail de l’époque.
  Il est l’auteur de nombreux écrits dans des revues scientifiques, littéraires et poétiques, en France et à l’étranger. Il a fait éditer une quinzaine d’ouvrages, parmi lesquels on peut citer : Quelques Pas dans l’Ere du Verseau (essai), Editions Instant Présent, Paris 1996.   La Vie entre Pétales et Epines (2 recueils de poésie), Editions La Rose de Verre, 2004-2005. Notre Monde en Mutation (essai), Editions Lacour-Ollé, 2004. L’Appel de la Vie (roman), Editions Lacour, 2006. L'Annonce d'un Printemps (recueil de poésie), Editions Carbonnier-Quilateau, 2012. Croire à Demain (essai), Editions Spinelle, 2020.
  Ses écrits lui ont valu de nombreuses récompenses littéraires, dont le Grand Prix international de Wallonie (médaille de platine) pour son œuvre scientifique, la médaille d’or pour la poésie à l’Académie internationale de Lutèce.
De sa poésie il a été dit : « Eclats de vie, Eclosion de rêves, est un hymne à la vie, un hymne à l’amour, un hymne à la nature, un hymne à lire. » (Thierry Sajat, poète éditeur). « Serge Lapisse, cet enfant du soleil, n’a plus rien à prouver en lettres. A une œuvre humanitaire, scientifique, philosophique ou sociologique, se dédouble le poète exceptionnel d’une grande richesse tant dans le fond comme dans la forme… » (Claude Evrard, président de l’Académie Renée Vivien).

 

 

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Mail : sergeguy.lapisse@orange.fr
 

 

 

 
LA POESIE OU L’ART D’ECLAIRER LA VIE
(Extrait d'un article de 18 pages)
 
Comme l’affirme la Nouvelle Encyclopédie Bordas « On divise ordinairement la poésie en cinq grands genres : La poésie didactique, d’intention morale, philosophique ou scientifique… ; la poésie dramatique qui comprend la comédie, la tragédie, le drame, l’opéra… ; la poésie épique, récit d’aventures héroïques et merveilleuses ; la poésie lyrique, qui exprime des sentiments personnels, intimes… ; la poésie pastorale ou bucolique… »
En général, toute œuvre artistique dénote une approche poétique, qui évolue en fonction des époques et des cultures. L’architecture, la peinture, ou encore la sculpture, sont œuvres de «poètes», mais nous nous bornerons dans cette étude à l’art poétique sous sa forme littéraire.
Sans chercher à remonter trop loin dans le temps, nous pouvons donner quelques précisions quant aux racines de la poésie.
Dans l’antiquité, être poète c’était avoir un lien avec les dieux. La poésie s’apparentait donc au divin mais aussi à la beauté et à la connaissance. Elle était, d’autre part, presque inséparable de la musique et formait avec elle un tout harmonieux : « les aèdes grecs s’accompagnaient à la lyre ou à la cithare, tradition conservée jusqu’au Moyen Age, où trouvères et troubadours scandaient leurs vers sur leur luth ». (Univers Documentaire Hachette) Au XIVème siècle, la poésie va se détacher de la musique et du divin et donner une plus grande place aux amours humaines. La musique ne va cependant jamais quitter réellement la poésie. Ronsard destinait ses poèmes à la musique et la chanson a toujours intéressé quelques poètes, dont Verlaine, Fourest, Moréas. Plus près de nous, Charles Trénet et Georges Brassens ont su allier l’art poétique à la chanson et la musique. Une œuvre poétique abondante et merveilleuse nous est restée des temps anciens : nous pouvons citer, par exemple, Les Travaux et les Jours d’Hésiode. L’étude de l’art poétique en occident a vu son point de départ au IVème siècle avant Jésus-Christ, avec la Poétique  d’Aristote. La poésie s’est développée par ailleurs dans le monde entier.
La prosodie orale a précédé la prosodie écrite dans toutes les cultures, comme la parole a précédé l’écrit. La prosodie est en quelque sorte l’art de faire ressentir les sons… La poésie vient de l’âme humaine et ceux qui ont ressenti le besoin de la faire vivre ont sans nul doute composé et déclamé des vers avant de chercher à les transcrire. L’âme poétique se manifeste chez les poètes mais aussi chez tous ceux qui abordent la vie sous un aspect poétique sans pour cela dire ni rédiger de poèmes. Certains, en effet, vivent au quotidien poétiquement en s’émerveillant devant leurs actes ou ce que la vie leur apporte, sans ambition littéraire. L’art réconcilie l’homme avec lui-même, lui ouvre le chemin de la création et lui permet d’avoir aussi un impact sur la culture de son temps. La poésie est, avant tout, une façon différente d’observer le monde. Elle est une vision autre des hommes et des choses qui nous entourent, une perception plus subtile de l’environnement. Elle se traduit par divers arts, dont l’écriture poétique. L’expression poétique se scinde elle- même en vers et prose poétique, écriture sans recherche de vers sous quelque forme que ce soit, classiques ou libres. Nous n’aborderons ici que l’approche poétique par la versification.
La poésie n’est jamais restée figée. Elle a évolué, s’est transformée dans son aspect, son rythme au cours des époques. Cela montre qu’elle est vivante, qu’elle défie le temps. Elle porte tout autour du monde le flambeau de la pensée émotive, rythmée et coordonnée. Comme nous l’a dit Armand Robin, le poète et sa création sont universels :
« Je ne suis pas breton, français, letton, chinois, anglais.
Je suis à la fois tout cela.
Je suis homme universel et général du monde entier »
Le poète ne se limite pas et cherche à embrasser de son étreinte puissante tout ce qu’il peut saisir dans l’environnement qu’il côtoie. Selon le poète italien Gianni Rodari, « il faut une grande imagination pour concevoir des choses qui n’existaient pas encore, pour concevoir un monde meilleur que celui où nous vivons et pour se mettre à le construire ». Faire passer des idées nouvelles, fortes, bien agencées, susceptibles de faire évoluer les hommes et les sociétés incombe à la poésie. Elle régénère les auditeurs ou les lecteurs et les aide à se libérer et ressentir une plus grande ouverture. « Réinventons le monde », tel était le mots d’ordre de Gianni Rodari. La poésie a toujours apposé sa marque dans l’histoire des hommes de son temps. Ceux, hélas trop nombreux, qui ne l’ont pas entendue, se sont laissé guider par le pouvoir en place, refusant le bon sens du poète. La poésie recourt bien souvent au langage du cœur. Elle laisse de côté l’intellect débridé pour trouver sa source au niveau de l’émotion, principalement. Le langage poétique est fruit de grandes richesses, nées de l’intelligence et de la faculté de création humaines. Ce sont des guides sûrs pour mener les hommes vers demain. Suivant le poète Serge Essenine, « c’est pour tout comprendre mais ne s’emparer de rien qu’est venu en ce monde le poète ». C’est l’émotion qu’il éprouve en écrivant que le poète doit savoir communiquer dans les vers qu’il offre. L’émotion anime la poésie et le rythme la transporte. Depuis ses débuts, et donc bien avant l’avènement de la poésie classique, avec Malherbe, Boileau, sous le règne du Roi Soleil, la poésie a toujours obéi à des règles de versification (rythme, rimes de terminaison des vers…) ceci jusqu’à la venue de la poésie contemporaine, où l’éclatement de la forme s’est accompagné d’un renforcement de l’importance donnée aux images et vibrations. La poésie s’appuie sur un langage équilibré, qui rejette la platitude, recherche le raffinement, la richesse des mots aux belles sonorités. Enfin, elle recèle parfois beaucoup de fraîcheur, de musicalité, de fantaisie, de lyrisme. Elle porte la marque de chaque poète, est empreinte aussi de rêve, d’éternité et le poète possède le don de lui faire atteindre le cœur et la sensibilité de ses auditeurs ou lecteurs. L’art poétique a été étudié de tout temps, et fort bien. Nous souhaitons simplement donner quelques points de repère sur la poésie au cours de son histoire afin d’en faire sentir toute l’importance et aussi montrer l’intérêt qu’elle revêt pour l’homme au IIIème millénaire naissant.

 

*     *     *


EVA
 
Un jour m’est apparue… EVA
Dans sa robe légère de tulle bleu,
Le long de la grève… endormie,
Les genêts d’or caressant sa peau.
 
Puis EVA s’est éveillée… elle m’a souri,
Mon cœur alors a fait des bonds de joie,
Dans ma poitrine en feu.
Un vide total a entouré mon être.
 
EVA seule existait au monde :
Je me suis alors avancé… calmement,
Me suis allongé près d’elle
Et naturellement l’ai enlacée.
 
EVA restait là, calme et sereine,
Ses yeux rieurs ouverts sur moi,
Alors j’ai tressailli d’espérance
Pour les moments d’émoi qui m’allaient être offerts.
 
Sur la colline aux grands bois,
EVA, souvent depuis criait, rieuse,
M’invitant à la rejoindre ;
Mon cœur envolé, éclatait alors de bonheur.
 
Elle était là… son corps offert,
Avec ses rêves de nymphe.
Sur moi son regard limpide
Faisait naître l’émotion profonde.
 
En touchant sa peau, j’étais elle,
En frôlant ses lèvres, je vivais,
En écoutant son cœur, je priais
Que toujours demeure cette joie.
 
La vie nous apparaissait fluide
Et belle comme les blés d’or,
Renouvelée sans cesse par nos émois,
Qui nous menaient vers des joies nouvelles.
 
Tant d’hommes vivent de pouvoir,
Qu’ils exercent ou qu’ils subissent.
Nous, nous existons par l’expression
De nos énergies colorées d’amour.
 
J’ai envie de me perdre dans tes yeux, EVA,
Pour y trouver le chemin de ma vie.
Saisirai-je ainsi le secret de ton être,
Qui est pour moi le symbole du mystère ?
 
 *     *    *


MA CABANE


Elle était là, toute petite au milieu des grands bois,
Reposant sur un tapis de fleurs et d’herbes aux senteurs suaves,
Elle captait nos joies et donnait vie à nos désirs,
Elle nous reliait pour unir nos plaisirs.
 
Elle n’était pour le passant que quelques planches entassées,
Elle était pour nos cœurs d’enfants le temple de nos secrets.
Elle n’était pour le regard que du bois entrelacé,
Elle était pour nos jeunes années le germe de notre créativité.
 
Elle était le révélateur de nos amitiés,
Elle était le créateur de nos journées.
Elle était impuissante face aux besoins des grands,
Elle était le nectar de nos nuits, le joyau de nos jours.
 
Elle paraissait si fragile parmi les grands arbres,
Elle se montrait si forte pour nous protéger des tornades.
Elle était notre refuge, notre havre de paix,
Elle était le lieu où se dessinait notre vie future.
 
 
Puissent tous les adultes garder toujours le souvenir
D’une cabane qui a créé leur première joie !
Puissent tous les statuts s’oublier devant la candeur
Qui a illuminé les premières années de leur vie !
 
Cabane de mes espoirs… Asile de ma jeunesse,
Cabane du passé… Cabane de mes rêves,
Symbole de mon devenir… de mon paradis perdu,
Tu resteras pour l’éternité ce refuge nécessaire à ma sérénité.
 
Aujourd’hui, quand tout va bien mal,
Je repense à toi, ma cabane… là-bas sur ma terre gasconne.
Bientôt je me retrouve au bal,
Dans un rêve du passé, si présent… Quelle fête !

 

*    *    *
 
 
DEVENIR UN ARBRE… MON RÊVE
 
Par ma fenêtre, le matin
Je sentais le parfum des pins.
Mon enfance a été bercée par
L’écho de la forêt… les nymphes des bois.
 
Souvent cette question m’a effleuré l’esprit :
Que suis-je venu faire sur cette terre
Dans ce monde d’incompréhension et de violence ?
Et mon regard s’est posé sur les arbres.
 
Je voudrais devenir l’un d’eux
Pour m’éveiller serein au jour nouveau,
Fuir le vertige de mon existence… trouver le repos,
La quiétude… m’ouvrir aux matins heureux.
 
 
Comme ces arbres aux espèces variées,
Je pourrais dispenser mon bienfait unique
A tous les hommes blessés par la vie,
Leur prodiguer le suc… qui les ferait renaître.
 
Tels ces arbres… des grands bois,
Remplis de légendes éternelles,
J’apporterais aux hommes robotisés
Le rêve, qui animerait leurs jours.
 
Comme eux, avec le verbe superbe,
Témoins… de l’histoire des hommes,
Je serais le gardien solennel et précieux
De la vie… pour les temps futurs.
 
*     *     *

 
LES ROSES
 
Roses d’été, écloses
Aux senteurs des foins dorés,
Votre beauté inonde
La nature reposée.
 
Roses bénies des vesprées,
Vous êtes les envoyées
Des nymphes surgies des prés
Pour embaumer nos veillées.
 
Roses, votre beauté
Nous enivre d'un doux parfum
Pour nous laisser orphelins
A la saison des feuilles mortes.
 
 Roses, des amants l’écrin,
Apportez à notre vie
Le nectar qui la nourrit,
Pour croire à demain.

 

*    *     *
 
ALEXANDRIE, L’ETERNELLE
 
 
Alexandrie est née d'un rêve :
Homère a insufflé à Alexandre
Sa naissance toute prochaine.
Dinocrate l'a ensuite façonnée.
 
Puis s'élèvent le célèbre phare en pierre blanche
Sur l'île de Pharos battue par le vent du désert,
La grande bibliothèque, palais, jardins, théâtres,
La colonne de Pompée, le tombeau d'Alexandre.
 
Les cultures s'enchevêtrent,
Grecque, romaine, islamique, égyptienne
Pour faire de cette cité éternelle
Une des merveilles de notre monde.
 
Avant que dans la bibliothèque fût tuée
La philosophe Hypatie par des chrétiens jaloux,
Saint-Marc est venu évangéliser les âmes.
Se dressent cathédrales, temples, mosquées.
 
La cité ancienne, capitale d'empire,
Ses élans mythiques, romanesques, intellectuels
Traversent les siècles, les civilisations
Pour se mettre à portée du passant.
 
Peu à peu la cité lumineuse s'est effondrée
Sous les coups des séismes et des tempêtes.
Restent citernes pour l'eau du Nil d'antan,
Nécropoles, amphithéâtres, hiéroglyphes...
 
Les vestiges, colonnes, statues des pharaons,
Palais de Cléopâtre, temple de Césarion...
Dans les mondes souterrains et maritimes
Font cohabiter les vivants et les morts.
 
Sur les traces du phare va naître
Le fort Qaitbay, majestueux.
La bibliothèca Alexandrina s'installe
Là où a brillé la superbe bibliothèque.
 
La cité moderne se vit en la parcourant :
Quartiers français, italien, grec, turc,
Musée du poète Cavafy et autres lieux
Offrent à chacun leur singularité.
 
*     *     *

 
Toi, l’ami…
 
Toi, l’ami, tu m’apportes l’espoir
Lorsque ma vie devient trop pesante
En faisant naître une aurore étoilée
Dans mon regard évaporé.
 
La vie, s’écoule, simple pour nous,
Enrichie par nos talents partagés,
Nos rires font jaillir la joie
Et nos élans de création renouvelés.
 
Toi, l’ami, tu es toujours là
Présent à mon appel… et
M’ouvrant des lendemains
D’une douceur printanière.
 
Parfois… je passe mes journées
Comme une ombre de la nuit,
Ne cherchant à croiser
Les regards des passants.
 
Lorsque la mélancolie de la vie
Emplit trop mon cœur et mon âme,
Tu es là avec ta force tranquille
Faisant ressurgir mon ardeur qui s’étiole.
 
Lorsque je rêve d’un avenir serein
Avec mes grands idéaux,
Tu me montres le monde
Fait de pétales de roses et d’épines.
 
Avec toi, l’ami, la vie s’ouvre
Vers… les autres et l’univers.
A la lumière de nos regards qui se croisent,
Les peurs s’évaporent dans une clarté nouvelle.
 
 

*     *     *
 
 
UNE OUVERTURE SUR LE MONDE FUTUR
Croire à Demain, Editions Spinelle)

Le présent ouvrage « Croire à Demain » a pour but de donner des directions à prendre si nous voulons que les sociétés évoluent dans le bon sens. Nous y constatons les transformations qui s'opèrent chez l'homme, l'influence qu'elles ont sur son environnement et les orientations nécessaires à son épanouissement.
Nous entrons dans une ère nouvelle. Les hommes et les femmes, peu à peu, posent un autre regard les uns sur les autres et présentent un autre visage. Ils peuvent ainsi changer leurs relations avec autrui et les structures sociales dans lesquelles ils vivent. Nous devons donc modifier notre vision du monde environnant.
Nous abordons une autre civilisation, pourrait-on dire. La révolution industrielle a bouleversé la société et donné naissance au mouvement syndical, qui a façonné peu à peu une nouvelle approche de l'homme face au travail. L'ère tertiaire a fait naître la civilisation des loisirs et les hommes ont dû apprendre à partager leur temps entre loisirs et travail. Ce troisième millénaire nous fait passer dans l'ère de la créativité, celle où l'art, la création, de plus en plus fins, abondants et variés prolifèrent et donnent une nouvelle expansion aux énergies humaines et à leurs talents.
 Devant l'arrivée de cette révolution sociale qui s'annonce, il s'agit de mettre en place un nouveau mode de répartition des richesses afin de permettre cette avancée de l'histoire humaine. Il convient pour cela que soit mise en avant la citoyenneté, indissociable de la démocratie, car elle implique un lien culturel entre l'individu et l'Etat Nation. C'est ainsi que nous préconisons l'instauration progressive d'un revenu de citoyenneté ou d'un revenu d'existence.
 Germe aussi l'idée que, pour favoriser l'intégration de chaque être humain dans nos sociétés, il faut un véritable droit d'expression assorti d'une vraie laïcité éclairée, qui permettent l'éclosion de toutes les croyances. Pour cela, il convient aussi que chaque individualité puisse s'épanouir dans un environnement social. Face à la mondialisation, il s'agit d'éviter toute crise d'identité et toute forme de cassure sociale. La communication, basée sur la bonne information, devient la voie sacrée du 3ème millénaire.
Tous les changements opérés dans leurs comportements, leurs approches, leurs regards conviviaux ouvrent des voies aux femmes et aux hommes, qui s'accentuent avec l'évolution des consciences, la montée des connaissances, les avancées scientifiques. Ces ouvertures sont nombreuses (démocratie participative, économies centrées sur les besoins humains, structures sociales mieux adaptées, entreprises durables...) Et elles sont bien plus enclines à permettre l'épanouissement des hommes et des femmes dans une harmonie plus grande entre la nature et la technologie en général. Se développe donc une économie parallèle aux multiples variantes, une économie à visage humain, car elle doit être le tapis roulant de la vie, de toute vie.
Tout est difficile pour l'humain lorsqu'il s'agit pour lui de bousculer ses habitudes : c'est vrai en particulier pour la transition vers les énergies renouvelables et l'économie moderne. La société technologique moderne est saturée de mal-être à cause de l'inadéquation entre l'avancée scientifique et la manière dont elle est utilisée et aussi entre les découvertes énergétiques et écologiques et l'enfermement dans les énergies polluantes. Un changement rapide et crucial doit s'opérer dans les consciences si nous voulons éviter le pire et ne pas faire du futur un enfer, mais un paradis.

 

 

                   Serge Lapisse